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Comment expliquer la théorie de l’attachement aux oranges

Certains d’entre vous, en entendant le mot “attachement”, supposeront déjà qu’il s’agit d’un lien positif qui existe entre les parents et les enfants. Ce n’est pas le cas, car il existe quatre types d’attachement et un seul est celui qui donne à l’enfant la sécurité et lui permet de grandir en bonne santé. Nous allons donc maintenant expliquer la théorie de l’attachement aux oranges.

Le caractère, la gestion des émotions, la façon dont on se comporte et agit avec les autres, et même la façon dont on choisit son partenaire à l’avenir sont tous étroitement liés au type d’attachement que l’on a eu dans l’enfance. Vous voulez comprendre la théorie de l’attachement d’une manière simple expliquée avec des oranges ?

La théorie de l’attachement orange

Avant de commencer à expliquer la théorie de l’attachement, il est important que nous sachions ce que nous voulons dire lorsque nous parlons d’attachement. C’était John Bowlby, qui s’est consacré à l’analyse de la relation entre le principal responsable et l’enfant. À partir de ces analyses, il a développé la théorie de l’attachement, qui nous aide aujourd’hui à comprendre de nombreux problèmes des enfants et même des adultes.

Les parents jouent avec leur bébé et le font rire pour favoriser un attachement sûr.

Mais qu’est-ce que l’attachement ? C’est un lien ou une relation affective qui se crée, dès les premiers jours de la vie, entre la personne qui s’occupe principalement de l’enfant (mère, père, grands-parents, etc.) et l’enfant. Son but est de garantir les soins et d’aider à former la personnalité et le développement psychologique de l’enfant.

Comment expliquez-vous la théorie de l’attachement aux oranges ?

Comme nous l’avons dit au début, il existe quatre types d’attaches ou de moyens d’établir le lien avec les enfants. Nous allons ici expliquer les différents types, un par un, à travers les oranges, afin que vous puissiez mieux comprendre. Cette explication est donnée par Rafael Guerrero dans son livre Éduquer dans le lienAllons-y !

Attache sécurisée : oranges-oranges

Un attachement sûr se caractérise par un attachement inconditionnel. L’enfant sait que la personne qui s’occupe de lui ne le laissera pas tomber et que, s’il a un besoin émotionnel spécifique, cette personne répondra à ce besoin. Prenons un exemple.

Notre fils est triste parce que son meilleur ami n’a pas voulu jouer avec lui à l’école aujourd’hui. Nous, la première chose que nous faisons est de nous connecter à son émotion et ensuite nous le calmons. Si nous utilisons la métaphore des oranges, ce que nous faisons, c’est que notre enfant a besoin d’une orange et nous lui donnons une orange, c’est-à-dire ni plus ni moins que ce dont il a besoin.

Éviter : oranges mandarines

Dans ce genre d’attachement, l’enfant a accepté qu’il ne puisse pas compter sur les personnes qui s’occupent de lui, ce qui lui cause de la douleur et de la détresse. Ici, face à un besoin émotionnel de l’enfant, la personne qui s’occupe de lui a tendance à le sous-estimer. Ainsi, si l’enfant a besoin d’une orange, on lui donne une mandarine, ce qui, bien que cela puisse paraître, n’est pas la même chose.

Les enfants ayant un attachement évasif apprennent à ne pas demander ce que leurs parents leur ont continuellement refusé. Ce sont des soignants très rationnels qui ne peuvent pas comprendre ce qu’ils ressentent, et ne comprendront donc pas non plus ce que ressent leur enfant.

Anxieux-ambivalent : oranges-orange

Dans l’attachement anxieux-ambivalent, lorsque l’enfant a un besoin spécifique, la personne qui s’occupe de lui réagit de manière excessive pour répondre à ce besoin. Donc, si vous avez besoin d’une orange, vous obtenez l’orange entière. Ce type d’attachement est très fréquent chez les parents surprotecteurs et surémotifs.

Attachement désorienté : oranges-rien

Ce type d’attachement est le plus dangereux et le plus négatif de tous. Dans celui-ci, face à un besoin émotionnel de l’enfant, les parents ne donnent aucune réponse. Si l’enfant a besoin d’oranges, on ne lui donne pas d’oranges, de mandarines ou tout l’oranger.

Les aidants qui établissent ce type de lien présentent souvent des troubles de la personnalité importants, une dépression grave, une schizophrénie, etc. Il peut s’agir de parents qui abusent, maltraitent et abandonnent leurs enfants.

Mère embrassant sa fille sur la joue.

Théorie de l’attachement orange : “Être autonome d’abord en étant dépendant”

Tous, À la naissance, nous sommes très immatures et devons dépendre de nos figures d’attachemento. Ces dépendances sont surmontées si les parents ou les personnes qui s’occupent des enfants ont été en mesure de répondre à tous leurs besoins.

“On n’accède à l’autonomie qu’en passant par la dépendance.”

-Rafael Guerrero.

Avec cette phrase, Rafael Guerrero signifie que nous n’apprenons à être autonomes que si nous avons été dépendants. Nos figures d’attachement, basées sur la satisfaction de nos besoins émotionnels, nous enseignent comment le faire à l’avenir et, de cette façon, au fur et à mesure que nous grandissons, nous devenons plus indépendants.

Sur la théorie de l’attachement aux oranges

En expliquant la théorie de l’attachement orange, nous pouvons comprendre, de manière plus visuelle, comment s’établissent les liens entre les enfants et les personnes qui s’occupent d’eux. Avec tout ce qui a été dit, nous pouvons supposer que l’autonomie et le lien sont les bases de l’établissement d’un attachement sûr et que, pour que cela soit le cas, il faut un équilibre entre les deux.

Si vous souhaitez poursuivre vos recherches sur ce sujet, vous pouvez en lire plus dans Éduquer dans le lien, de Rafael Guerrero. Il nous y apprend comment développer un attachement sain avec nos enfants et faciliter leur régulation émotionnelle et leur autonomie.